Le chalumeau oxyacétylénique mêle deux gaz et vous permet de réaliser une très large panoplie de travaux. Il produit une flamme oxyacétylénique qui peut dépasser les 3 000 °C, grâce à l’utilisation du chalumeau et de la buse adéquats.
Quel est le principe du chalumeau oxyacétylénique
Le chalumeau oxyacétylénique utilise deux gaz : l’oxygène et l’acétylène. Cette combinaison permet de créer une flamme oxyacétylénique réglable dont la température peut monter jusqu’à plus de 3 000 °C.
Le chalumeau oxyacétylénique est généralement monté sur un chariot de transport qui embarque les deux bouteilles contenant les deux gaz différents. Les détendeurs qui équipent ce dispositif permettent de régler le débit des gaz et donc la pression de l’ensemble.
Chaque bouteille est raccordée par un tuyau souple qui va du détendeur au chalumeau. La bouteille d’oxygène doit porter un repère blanc, ainsi que l’indication « Oxy ». Son tuyau est bleu. La bouteille d’acétylène doit porter un repère de couleur marron « havane ». Son tuyau est rouge.
La combustion simultanée de l’oxygène et de l’acétylène produit la flamme oxyacétylénique dès lors que vous allumez votre chalumeau.
Quels sont les usages du chalumeau oxyacétylénique
La flamme oxyacétylénique peut monter à plus de 3 000 °C, et sa torche est très maniable. Le chalumeau peut ainsi convenir pour la soudure utilisant un métal d’apport, fourni par la baguette de brasure. Il permet également la découpe des tôles et des tubes, dans toutes les positions, y compris verticale ou renversée. Leur épaisseur doit demeurer inférieure à 2 millimètres.
Vous pouvez utiliser votre chalumeau oxyacétylénique pour la brasure, mais également pour le soudo-brassage. Il est polyvalent et convient pour de nombreux matériaux et procédés :
- soudure étain ;
- soudure plomb ;
- soudure zinc ;
- soudure aluminium ;
- soudure cuivre ;
- soudure argent ;
- soudure acier ;
- brasure avec métal d’apport en étain, zinc ou plomb.
Avec un chalumeau oxyacétylénique équipé d’une seconde distribution d’oxygène, vous pouvez réaliser de l’oxycoupage. Cela consiste à découper des métaux grâce à l’oxydation rapide due au jet d’oxygène (et non la puissance du jet).
Le réglage du chalumeau oxyacétylénique
La flamme oxyacétylénique est composée de deux gaz – oxygène et acétylène – et chaque bouteille est raccordée par un tuyau souple branché sur un débitmètre après détendeur. La buse qui équipe l’embout du chalumeau oxyacétylénique se caractérise par le débit induit par son orifice. Le réglage du chalumeau est basé sur le débit par heure de l’acétylène, utilisé comme carburant.
Ce débit est indiqué directement sur la buse. Le chiffre correspond au nombre de litres par heure qui vont être expulsés. Par exemple, une buse qui porte le chiffre 50 signifie qu’elle va débiter 50 litres d’acétylène par heure.
Il existe un grand choix de buses que vous allez choisir en fonction des travaux à réaliser. Les buses les plus souvent utilisées sont les suivantes : 50, 70, 100, 140, 200, 250, 315, 400, 500, 630, 800 et 1000 litres par heure.
Le chalumeau oxyacétylénique est référencé selon le débit maximum qu’il est autorisé à supporter. Cela implique que vous ne pouvez pas utiliser toutes les buses sur un même chalumeau oxyacétylénique.
Les chalumeaux sont répertoriés de 00 à 2 :
- chalumeau n° 00 pour une buse de 140 maximum : débit de 10 à 140 l/h ;
- chalumeau n° 0 pour une buse de 200 maximum : débit de 50 à 200 l/h ;
- chalumeau n° 1 pour une buse de 140 maximum : débit de 250 à 1 000 l/h ;
- chalumeau n° 2 de 1 250 à 5 000 l/h, à usage industriel.