Chaque professionnel choisit son poste à souder en fonction de ses besoins. Ils sont classés en trois catégories : poste à souder à l’arc, à la flamme ou au fer électrique.
Postes à souder à l’arc
Le poste à souder à l’arc est principalement utilisé la soudure cuivre et la soudure acier. L’électricité fait naître un court-circuit qui augmente l’intensité du courant. Un arc électrique se crée alors entre les pièces à souder et l’électrode. La température de l’arc peut monter jusqu’à 3 600 °C.
L’électrode se place sur un porte-électrode isolant, tandis que les pièces à souder sont reliées par une pince faisant circuler l’électricité. Le poste peut utiliser du courant continu ou du courant alternatif. Branché sur le secteur, il fonctionne en monophasé 220 V ou en triphasé 380 V. Dans sa version « inverter », le poste à souder à l’arc offre un dispositif d’économie d’énergie et de stabilité du courant.
L’électrode fond progressivement pour être utilisée comme métal d’apport et générer la zone de fusion.
Poste à souder à la flamme
Il existe deux types d’appareils fonctionnant à la flamme : le chalumeau monogaz ou le poste à souder oxyacétylénique. Ces dispositifs permettent la soudure, la brasure et le soudobrasage, en mettant les deux parties à unir en contact direct avec la flamme. Ils sont notamment utilisés par les plombiers. Le poste à souder oxyacétylénique est présent dans de très nombreuses entreprises : chaudronnerie, chauffage, agriculture, serrurerie, menuiserie métallique, carrosserie, etc.
Le chalumeau monogaz ou lampe à souder
La lampe à souder fonctionne avec un seul gaz (butane ou propane), fourni par une cartouche jetable. L’appareil, petit et léger, est automatique. Sa flamme se déclenche lorsque le gaz entre au contact de l’air ambiant. Elle peut atteindre une température de 1 850 °C.
La lampe à souder permet divers types de soudures : étain, plomb ou zinc. Elle est également utilisée pour la brasure, utilisant les mêmes éléments comme métal d’apport.
Le poste à souder oxyacétylénique
Le poste à souder oxyacétylénique utilise deux gaz : l’oxygène comme comburant, l’acétylène comme carburant. La température de sa flamme peut atteindre 3 200 °C. Plus lourd, il est monté sur un chariot pour être transporté. Il permet des travaux importants et de longue durée.
Le poste à souder oxyacétylénique permet de travailler avec ou sans métal d’apport. Les pressions des deux gaz doivent être précises pour que sa flamme soit de la meilleure qualité : celle de l’oxygène (entre 0,8 et 1,5 bar) est supérieure à celle de l’acétylène (entre 0,3 et 0,5 bar).
Poste à souder au fer électrique
Le poste à souder au fer est dédié aux petits assemblages. Il se présente comme un simple fer, ou comme une station plus sophistiquée et qui permet le réglage de la température. Le poste à souder à fer électrique permet la soudure et la brasure de métaux dont le point de fusion est très bas.
Le poste à souder à fer électrique ne produit pas de flamme. Sa panne — qui constitue sa pointe — chauffe à une température avoisinant les 400 °C et provoque la fusion du métal à son contact. Le fer est chauffé par une résistance électrique qui traverse son manche et se termine vers la panne.
Le poste à souder au fer électrique est le plus souvent dédié à la soudure à l’étain et au plomb, ainsi qu’à la brasure utilisant ces deux éléments comme métal d’apport. De l’argent peut également être ajouté. Le fer sert notamment pour travailler sur des composants électroniques.
Le choix de la panne (forme et dimension) permet d’adapter le fer au travail.