Le désherbage thermique est en pleine expansion, chez les particuliers, comme chez les professionnels. La première raison d’y recourir est écologique, mais il faut aussi compter avec une réelle économie de temps et d’argent.
Comment brûler les mauvaises herbes avec un désherbeur thermique
Le désherbeur thermique produit une forte chaleur à laquelle la plante doit être exposée quelques secondes seulement. Cela engendre un choc thermique qui fait exploser les cellules végétales et permet à l’eau de s’échapper de la plante.
Prévoyez deux passages, au maximum trois, pour brûler les mauvaises herbes aux racines les plus profondes.
Brûleur thermique à gaz ou électrique
Le brûleur thermique à gaz est le plus répandu et le plus économique. Le désherbeur électrique restreint votre champ d’action, car vous dépendez d’une batterie de faible autonomie, car l’appareil a besoin de beaucoup d’énergie, ou du branchement sur secteur.
Pourquoi brûler les mauvaises herbes avec un brûleur thermique à gaz est plus économique
Le brûleur thermique à gaz est capable de produire une chaleur allant jusqu’à 1 400 °C. Il ne suffit alors que de quelques secondes pour assécher la plante, ce qui signifie une faible consommation de gaz. En effet, il ne s’agit pas de brûler la plante, car elle cicatriserait et repousserait, mais de l’assécher.
Il faut généralement repasser une deuxième fois, mais c’est aussi le cas avec les produits chimiques. En effet, la composition des désherbants chimiques a été allégée pour moins polluer, mais ils ont perdu de leur efficacité. Vous allez aussi devoir passer plusieurs fois. C’est à la fois coûteux et polluant.
Le désherbeur à gaz peut s’utiliser par tous les temps. Si vous épandez un désherbant chimique, il risque d’être dispersé par le vent ou par la pluie, ce qui annule votre action. Vous allez devoir tout recommencer, ce qui double la quantité de produit, ainsi que le temps passé.
Le gain de temps
Le gain de temps constitue aussi une économie, notamment pour les collectivités locales. Si vous désherbez votre jardin, vous comptez moins votre temps, mais pour les communes, le temps passé est facturé, soit par une entreprise, soit pour le salaire du cantonnier chargé de l’entretien des espaces verts de ladite commune.
Comme nous l’avons dit plus haut, en cas d’intempéries, tout est à recommencer. Il faut aussi compter avec le temps passé à préparer les pulvérisateurs, les recharger, les nettoyer ensuite. Avec un brûleur thermique au gaz, vous disposez d’une bien meilleure autonomie et vous ne passez pas de temps pour l’entretien et la maintenance de votre appareil.
Le prix du gaz
Le brûleur thermique à gaz utilise du propane pour les modèles non-autonome. Il s’agit d’une énergie fossile qui provient soit des champs naturels de gaz (60 %), soit des raffineries de pétrole (40 %). Cela signifie qu’on le trouve à l’état pur, ce qui n’implique pas de dépenser beaucoup d’énergie pour l’extraire. Sinon, il est de toute façon produit dans les raffineries, en tant que sous-produit de la distillation du pétrole.
Le propane ne représente pas une énergie coûteuse, ni polluante. La consommation pour brûler les mauvaises herbes est minime, car son rendement est excellent.
Les désherbants chimiques sont beaucoup plus chers. Si vous effectuez le calcul entre la consommation de gaz et la quantité de produits chimiques nécessaire, vous arrivez à un coût quatre à cinq fois moins cher avec le désherbeur thermique.
Quant à l’écologie, l’utilisation de désherbants chimiques constitue une véritable catastrophe. En s’infiltrant dans les sols par capillarité, ils détruisent la flore, mais aussi la faune souterraine si précieuse pour la régénération des sols, ainsi que les nappes phréatiques. Le brûleur à gaz n’affecte que la plante ciblée.