Pour tous vos travaux de soudure, votre fer à souder de couvreur doit présenter des critères de qualité et de praticité indispensables. Voici la liste des conditions que votre fer doit remplir, afin de vous permettre de travailler dans les meilleures conditions.
Le gaz propane
Le fer à souder du couvreur est relié à une bouteille de gaz. Pour les travaux pour lesquels vous avez
besoin de plus de maniabilité, vous trouvez des fers de couvreur portables. Ils incluent une petite bouteille de gaz qui vous procure une autonomie de 45 à 70 minutes.
La panne
L’élément chauffant monté sur un tube métallique s’appelle la panne. La taille de la panne doit être choisie en fonction des travaux à réaliser. Plus la panne est petite, plus elle servira à une soudure précise et minutieuse.
La plupart des pannes du fer à souder sont interchangeables, afin de vous permettre différents usages. Pour un fer à souder couvreur, vous devez choisir des pannes d’une qualité cuivre à 99,9% de pureté, parfois recouvertes de chrome, de fer ou de nickel.
La panne peut être de différentes formes : simples, doubles, en biseau, plates, pointues, courbes, ou déportées. Pour une plus grande maniabilité, la panne peut être orientable de 0° à 360°, avec un angle inclinable de +/- 5°.
Votre panne doit toujours être parfaitement propre. À chaque étape de votre soudure, vous devez la nettoyer avec une pierre ammoniacale. Il vous est aussi recommandé de la limer et/ou de la battre sauf pour les pannes dites « Long life » qui ne doivent jamais être limées ou battues.
La température
La température de chauffe est déterminante pour pouvoir travailler dans toutes les circonstances. Il est indispensable qu’elle soit réglable. Votre fer à souder couvreur doit donc être muni d’un interrupteur de variation de température pour en contrôler l’intensité. Votre métal d’apport doit être chauffé dans les 250°. S’il est trop chaud, il sera trop fluide et risque d’altérer le zinc, s’il est trop froid, il sera trop pâteux. Selon que vous travaillez à l’intérieur ou à l’extérieur, vous devez pouvoir moduler la température de votre fer.
Pour un fer à souder de couvreur, la température doit monter jusqu’à 600° C pour pouvoir travailler avec le zinc, le cuivre, l’inox, le zinc pré-patiné ou le plomb. Le brûleur en fonte aciérée avec traitement anti-corrosion et la robinetterie en laiton assurent la solidité du fer.
La puissance
La puissance d’un fer à souder détermine son efficacité. Pour un fer à souder couvreur, vous devez opter pour une puissance minimum de 2 kW. Vous devez tenir compte du type de composant que vous allez traiter et de votre environnement de travail. En effet, en été ou en hiver, votre fer de couvreur doit avoir un réglage différent pour fonctionner de façon homogène. De plus, plus celui-ci dissipe la chaleur, plus vous aurez besoin d’une grande puissance.
Le poids
Votre fer à souder couvreur doit d’abord vous offrir une excellente prise en main, avec une poignée ergonomique, recouverte d’un matériau antidérapant. Le fer doit être le plus léger possible, afin de vous permettre de travailler longtemps sans aucune gêne.
La manche doit disposer d’un raccord tournant pour que votre tuyau ne s’enroule pas sur lui-même, bloque l’arrivée de gaz et plus grave, se perce laissant alors s’échapper le gaz.
L’allumage
L’allumage Piezo permet un allumage automatique de votre fer à souder. Une fois allumé, ce dernier fonctionne dans toutes les positions avec une panne orientable de 0° à 360°. Vérifiez les conditions d’utilisation si vous travaillez à l’extérieur, le fer doit supporter de grandes variations de température. Ne le plonger jamais dans l’eau froide pour le refroidir, vous risquez d’endommager sa grille et votre fer plus généralement.
Pour l’aspect pratique, le fer à souder peut être fourni avec une mallette, ce qui vous permet de ranger votre matériel : pannes de rechange, piezo de secours , pierre ammoniacale, décapant, pinceau, gants, etc.